strawberry

Saturday, October 28, 2006






เพื่อนสนิท ... ก็คือ
เพื่อนธรรมดาๆ คนนึงที่ดันสนิทกันมากกว่าเพื่อนธรรมดาๆ ทั่วๆ ไป
ซึ่งมันก็ต้องมีอะไรหลายๆ อย่าง
ที่คล้ายๆ กับเรามากกว่าเพื่อนคนอื่น
ถึงจะมาสนิทกันได้

บางที อาจไม่ใช่นิสัย ...
บางที อาจไม่ใช่หน้าตา ...
บางที อาจไม่ใช่ฐานะ ...
บางที อาจไม่ใช่ระดับความรู้ ...
แต่มันอาจจะมีอะไรบางอย่างที่ต้องเป็นมันคนนี้เท่านั้นที่มี . . . *

บางครั้ง ...
เราก็ไม่ไป ที่ที่เราอยากไป
เพียงเพราะว่า มันไม่มีมันไปด้วย

บางครั้ง ...

นั่งเงียบอยู่ได้ตั้งนาน แต่แค่เห็นหน้ามัน
น้ำตาที่กลั้นไว้แทบตาย กลับทะลักออกมาได้จนหมด

บางครั้ง ...
ถ้ามีเสียงหัวเราะของมันด้วย
เราจะหัวเราะได้ดังกว่านี้

บางครั้ง ...

ร้อยคำปลอบใจของใครก็ไม่รู้
ยังอุ่นใจไม่เท่ามือมันที่แค่ตบเบาๆ ที่หัวไหล่
บอกเป็นนัยๆ ว่า
ฉันยังอยู่ตรงนี้.............*

เ ร า ไ ม่ ไ ด้ เ ป็ น แ ค่ เ พื่ อ น . . .
แ ต่ เ ร า เ ป็ น ตั้ ง เ พื่ อ น ต่ า ง ห า ก . . .

เพราะเพื่อนมีความสำคัญมากๆ ...
มากจนบางคนแยกไม่ออก
เอาไปเปรียบเทียบกะแฟน ว่าอะไรสำคัญกว่ากัน
ทั้งๆ ที่มันคนละเรื่องกันเลย ..........*

แต่เมื่อเวลาที่เราอยู่ในห้วงของความรัก ...
เพื่อน จะกลายเป็นส่วนเกินของโลกส่วนตัวเราทันที
เวลาที่จะกลับมานึกถึงมันได้อีกที ...
ก็ตอนที่อกหักนู่นแหละ

ก็เคยคิดเหมือนกันนะ
ถ้าเราเป็นมัน จะรู้สึกยังไง ???
เวลาที่กำลังมีความสุขในห้วงของความรัก
ก็แทบไม่ได้จะไปเที่ยวไหนกับมันเลย
นานๆ ถึงจะโทรไปหาที


แต่พอผิดหวัง พอเจ็บตัวขึ้นมา
นาทีนั้นอยากกดโทรศัพท์ไปหามันก่อน
อยากให้มันรับโทรศัพท์ก่อน
ซึ่งบางทีมันนอนไปแล้ว ก็จะไล่มันให้กลับไปนอนเหอะ
ไม่ต้องตื่นขึ้นมาฟังเรื่องราวใดๆ ทั้งนั้น
ไม่รู้ทำไมเหมือนกัน แค่มันรับโทรศัพท์ ก็พอแล้ว

แบบนี้ละมั้งที่เค้าว่า ...
เพื่อน คือคนที่สามารถนั่งอยู่ด้วยกันโดยไม่พูดอะไรสักคำ
แต่ลุกจากกันไปได้เหมือนคุยกันไปนับล้านคำ
แต่แทนที่มันจะด่าว่าอกหักแล้วค่อยนึกถึงเพื่อน ...
กลับกลายเป็นว่า

"มึงรู้ไหมว่ากูดีใจแค่ไหน ที่เวลามึงเสียใจ" ...
กูเป็นคนแรกที่มึงนึกถึง" ...

เพื่อน ... คือคนที่เมื่อเราสุข เราไม่เห็นมันอยู่ในสายตา
แต่เป็นคนไม่มีวันปล่อยให้เราล้มลง
ไม่ว่าเราจะเจ็บมาจากไหน

- - - - ล อ ง คิ ด ดู ซิ ว่ า เ ร า พ บ เ พื่ อ น แ บ บ นี้ รึ ยั ง - - - -

Monday, October 23, 2006

Soufflés au parmesan

Ingrédients :
100g de parmesan
30cl de lait
3 œufs
30g de farine
40g de beurre + 15g pour les moules
muscade râpée
sel, poivre

Recette :
Chauffez le four th. 6 (180°C). Dans une casserole, faites fondre le beurre. Ajoutez la farine et remuez 30 secondes. Délayez peu à peu avec lelait et faites épaissir sans cesser de remuer pendant 5 minutes. Salez, poivrez et parfumez avec quelques pincées de noix muscade râpée. Hors du feu, incorporez les jaunes d’œufs, le parmesan râpé puis les blancs battus en neige ferme. Beurrez 4 ramequins. Versez la préparation au ¾ de la hauteur, enfournez et laissez cuire pendant 12 à 15 minutes. Servez chaud avec une salade.


Macarons

Ingrédients :
Pâte à macarons:

2 petits blancs d'oeuf (50g)
20g de sucre
Quelques gouttes de jus de citron
Quelques gouttes de colorant rouge
100g de sucre glace
50g de poudre d'amandes

Garniture:
1 petit pot de marmelade d'agrumes (125g)
1 pomelos rose
2 oranges sanguines

Recette :
Bien mélanger le sucre glace et la poudre d'amandes.
Monter les blancs en neige au fouet électrique.
Ajouter deux à trois gouttes de jus de citron, les 20g de sucre puis quelques gouttes de colorant rouge. Puis, à l'aide d'une spatule, mélanger avec la poudre d'amandes et le sucre glace (la préparation doit être brillante).


Dresser à l'aide d'une poche sur plaque et feuille sulfurisée en forme de coeur.
Faire un dessus et un dessous.
Cuire dans le four à 150°C pendant 15 min.
A la sortie du four, mettre un petit verre d'eau entre la plaque et la feuille pour stopper la cuisson. Peler les pomelos et les oranges à vif à l'aide d'un petit couteau.
Prélever les suprêmes (chair entre les membranes).
Après refroidissement, prendre un coeur, étaler deux cuillères de marmelade d'agrumes. Ranger en forme de coeur les tranches d'agrumes, ajouter l'autre demi-coeur nappé à l'intérieur de marmelade pour adhérer aux agrumes. Servir frais.






Saturday, October 21, 2006



TAITTINGER, un Grand Vignoble




Situées dans les grandes régions de la Champagne viticole, les vignes du Champagne Taittinger s'étendent sur 288,84 hectares dans 34 crus différents.


Planté à raison de 47,2 % en Pinot noir (136,32 ha), 16,2 % en Pinot Meunier (46,74 ha) et de 36,6 % en Chardonnay (105,78 ha), ce vignoble reflète bien le style des vins produits par la maison et dans lequel le raisin Chardonnay joue un rôle essentiel. Rappelons que dans le vignoble champenois, les surfaces plantées en Chardonnay ne représentent que 27 % du total.


L'approvisionnement issu de notre vignoble est complété par des achats de raisins dans les meilleurs crus champenois, effectués de façon contractuelle auprès de vignerons indépendants.

Proportionnellement à sa dimension, Taittinger est, parmi les grandes marques de champagne, l'un des acheteurs les plus importants dans la Côte des Blancs où se situent les grands crus deChardonnay.

Friday, October 20, 2006




Le grand panda



Le grand panda est une sous-espèce
d'ours, un ursidé au nom savant de Ailuropoda melanoleuca.C'est un animal très rare : on estime qu'il existe moins de 1000 pandas sauvages actuellement. Il vit seulement dans des régions montagneuses du centre de la Chine. Le gouvernement chinois a créé une douzaine de réserves naturelles, la plus grande et la plus célèbre est celle de Wulong. L'espèce est protégée depuis 1949.



Le panda vit entre 1300 et 3000 mètres d'altitude, dans les fourrés de bambous. Son territoire fait habituellement de 5 à 10 km². Il le marque à l'aide d'une glande qu'il a sous la queue ainsi qu'avec son urine. Il vit en solitaire.Le mâle peut faire plus de 1,50 m de long et peser 140 kg.Il dort allongé sur le sol ou dans un arbre. En effet, ses cinq orteils portent des griffes très pointues qui lui permettent de grimper aux arbres.Vivant dans des régions montagneuses où il peut faire très froid l'hiver et y avoir de la neige, le panda a une fourrure épaisse, chaude et imperméable.



Sa nourriture se compose à 95% de bambous, surtout de jeunes pousses. Il peut aussi manger des petits rongeurs et des poissons.Il s'asseoit pour manger. Il cueille les tiges et les porte à sa bouche avec sa "main" pourvue de 5 griffes et d'une sorte de pouce qui est en fait une excroissance de l'os du poignet.Il mange pendant 16 heures par jour une grande quantité de bambous, mais 17 % seulement de ce bambou sert à le nourrir.





Il possède de larges molaires pour broyer les pousses de bambou.Les bambous flèches fleurissent tous en même temps, tous les 60 ans. La 61ème année, ils se dessèchent et ne donneront de nouvelles pousses que dans 5 ans. Alors les pandas doivent émigrer vers d'autres bambouseraies encore vertes, sinon ils meurent de faim. Dans les réserves naturelles, on a planté plusieurs espèces de bambous qui ne fleurissent pas en même temps afin que les pandas trouvent toujours à se nourrir.

Reproduction :Le mâle grimpe sur un arbre pour appeler les femelles : il grogne, jape, rugit et gémit ! L'accouplement a lieu en avril. Les mâles se battent parfois sous les yeux d'une femelle grimpée sur un arbre.La gestation dure de 118 à 168 jours. Les naissances ont lieu en octobre. La femelle donne le jour à 1, 2 ou 3 petits, mais en général un seul survivra. Le petit pèse de 10 à 17 grammes à la naissance. Elle allaitera son petit pendant 6 mois qui ne quittera sa mère qu'à 2 ans et demi.Le panda peut vivre 30 ans.


Légende chinoise :Autrefois, les pandas étaient tout blancs. Mais un jour, ils allèrent à l'enterrement d'une petite fille. En signe de deuil, ils avaient pris de la cendre dans leurs mains. Comme ils étaient très tristes, ils se frottèrent les yeux pour essuyer leurs larmes. Pour se consoler, ils s'entourèrent de leurs bras. Ils se bouchèrent les oreilles pour ne pas entendre les pleurs.Et depuis ce jour, les pandas sont blancs ... et noirs.





Thursday, October 19, 2006





Le Nouvel An chinois est sans nul doute la fête la plus importante pour les communautés chinoises à travers le monde entier. Il est aussi appelé « lunaire » parce qu'il se célèbre suivant le calendrier lunaire chinois et non le calendrier grégorien. Cette fête est un moment dont on profite en prenant des vacances, en se réunissant en famille et entre amis.

L'origine de cet événement remonte à plusieurs milliers d'années, au long desquelles se sont tissées des légendes riches en couleurs et en traditions. L'une des plus populaires est celle de Nien, un monstre cruel et vorace qui, croyaient autrefois les Chinois, dévorait les êtres humains la veille du Nouvel An. Pour l'éloigner des foyers, on affichait de chaque côté de la porte d'entrée une bande de papier rouge sur laquelle on écrivait un vers. On allumait des torches et claquait des pétards durant la nuit, des traditions toujours bien vivantes de nos jours. C'est qu'en effet, disait-on, Nien craignait le rouge, la lumière et le bruit. Dès le lendemain matin, un sentiment de triomphe et une ambiance de renouveau régnaient, puisque Nien avait été tenu à l'écart pour une nouvelle année. Tout le monde alors se réjouissait en lançant : « Kung-hsi » (félicitations).

Même si les congés pour l'occasion ne durent généralement que quelques jours à partir de la veille du Nouvel An, les festivités, elles, s'étalent en fait sur près de trois semaines. Elles commencent le 24e jour du dernier mois lunaire, lorsque les dieux montent au Ciel pour rendre hommage à l'Empereur de Jade, la divinité taoïque suprême, et lui faire un rapport sur chaque famille. Selon la tradition, dans les maisons, on honore ces dieux avec piété en leur brûlant de la monnaie votive qui aide aux dépenses de leur périple céleste. Un autre rite est d'enduire de s
ucre de malt les lèvres de l'effigie du dieu du Foyer, également un des pèlerins divins, pour s'assurer qu'il rapporte à l'Empereur de Jade de bons propos sur la maisonnée ou bien garde devant lui le silence.

Des formules poétiques, ou « voeux de printemps », sont accrochées partout dans la maison. Ce sont des bandes ou des carrés de papier sur lesquels sont inscrits des souhaits exprimant à tous « bonheur », « succès », « longévité » et « joie ». Ces carrés de papier--traditionnellement apposés à l'envers, parce que « renversé » se lit en mandarin tao, homophone du mot « arrivé »--représentent la venue du printemps ou de temps prospères.


La veille du Nouvel An chinois, les membres d'une famille qui vivent loin de la maison paternelle y retournent pour se réunir et partager un somptueux festin. A ce moment-là, ils distribuent aux plus âgés et aux enfants de l'argent placé dans une enveloppe rouge qui portera bonheur, tandis que tous veillent pour accueillir l'année nouvelle. Les Chinois ont longtemps cru que rester éveillés jusqu'au matin aidait les parents à vivre plus longtemps. Ainsi, ce soir-là, on n'éteint pas les lampes, non pas pour faire fuir l'horrible Nien, mais pour permettre à tous de rester ensemble, en famille. Certains se livrent à des cérémonies religieuses après minuit et fêtent dans leur maison la venue du dieu de la Nouvelle Année, un rituel qui se conclut par de longs craquements de pétards.

Le jour de l'an, le premier élan de chacun est de rendre l'hommage rituel aux ancêtres, puis de révérer les dieux. Les plus jeunes de la famille honorent ensuite les plus âgés. On revêt des habits neufs et on visite les parents proches, les amis et les voisins, échangeant des voeux accompagnés de la formule d'usage, kung-hsi fa-tsai, « félicitations et prospérité ». C'est aussi le moment de se réconcilier, les rancunes étant balayées pour faire place à la cordialité et à l'amitié.

Une des activités les plus populaires de cette fête est certainement la danse du dragon et du lion. La frayeur que ces bêtes suscitent est censée repousser les esprits malins, et le déploiement des danseurs agiles offre un spectacle apprécié.

Le deuxième jour de la nouvelle année est réservé aux femmes mariées. Elles retournent voir leurs propres parents. S'il s'agit d'une nouvelle mariée, son époux l'accompagne et apporte quelques cadeaux à la belle-famille. Selon une légende pleine de charme, le 3e jour est celui où les souris marient leurs filles. Aussi la veille au soir, se couche-t-on plus tôt pour permettre aux souris de fêter tranquillement leurs noces.


Le quatrième jour, l'enthousiasme commence à s'estomper. Dans l'après-midi, on prépare des offrandes de victuailles pour accueillir le dieu du Foyer qui revient de son voyage céleste. Ce retour marque aussi la fin d'une liberté sans surveillance divine, comme le révèle un vieil adage chinois : « Il n'est jamais trop tôt pour renvoyer les dieux ni jamais trop tard pour leur demander de revenir. »

Le lendemain, les festivités de Nouvel An sont presque achevées. Sur les autels, on retire toutes les offrandes, et la vie reprend son cours normal. Enfin, le 9e jour de l'an lunaire, d'autres offrandes sont présentées dans les cours des temples pour célébrer la naissance de l'Empereur de Jade.


C
omme dans toutes les fêtes chinoises, la nourriture tient une place importante durant le Nouvel An, et les repas sont généralement élaborés. La plupart des plats alors préparés sont censés apporter la bonne fortune. Par exemple, le poisson (yu) signifie que l'« on a suffisamment »; la ciboulette aillée (chiu-tsai) représente l'éternité; le navet (tsai-tou), le bon présage; et les boulettes de poisson (yu-wan) et de viande (jou-wan), la réunion. Les desserts ont également leur signification propre, comme le gâteau de riz glutineux (nien-kao)qui évoque la carrière réussie et, au bout du chemin, la prospérité. Les Chinois du Nord servent des raviolis cuits à l'eau (shui-chiao), ayant la même forme que les taëls, c'est-à-dire celle d'un sabot de cheval, censés apporter la richesse à ceux qui en mangent.

Cependant, le Nouvel An chinois n'est pas seulement un moment de joie.
Il existe aussi des superstitions néfastes et des tabous qui n'ont pas tout à fait perdu de leur vigueur. On croit toujours qu'il ne faut pas balayer le sol pendant les cinq premiers jours de l'année lunaire, de peur de jeter hors de la maison le bonheur et la fortune. Bien sûr, les jurons et les propos sur la mort sont proscrits en ces jours de liesse. Si on casse une assiette ou un plat, on prononce aussi vite que possible la phrase sui sui ping an (« paix pendant toute l'année ») pour conjurer le mauvais sort. Les bâtons d'encens et les bougies brûlent jour et nuit afin d'assurer la longévité dans la maisonnée. Chez d'autres, l'usage de couteaux ou de ciseaux est prohibé de crainte de ne couper le fil de la bonne fortune pour toute l'année qui commence. Quelques-unes de ces superstitions ont une connotation davantage spirituelle.

Les temples de Taïwan sont alors envahis par une foule pieuse venue prier, offrir de l'encens et implorer les dieux de leur accorder un meilleur sort durant l'année. Ainsi, la veille du jour de l’An, peu avant minuit, les gens plus nombreux et plus bruyants s'attroupent devant les grands temples. A minuit pile, les fidèles envahissent le sanctuaire pour être les premiers à placer leurs bâtonnets d'encens dans le vase-encensoir dédié aux dieux. Une tradition tenace veut que le premier qui effectue cet acte soit béni pour la nouvelle année.
Si quelques-uns de ces usages occultes du Nouvel An chinois sont tombés en désuétude à Taïwan, en raison de l'évolution des moeurs, les célébrations de cette fête sont observées avec une importance incomparable. Bien avant la saison, les petits marchands de rue s'installent aux bons endroits pour vendre les fameuses bandes de papiers portant les « voeux de printemps ». Les achats de Nouvel An commencent assez tôt et sont une des principales activités à cette époque dans l'île. Par exemple, à Taïpei, la rue de Tihua, située dans un vieux quartier, célèbre pour ses boutiques d'épices et d'autres produits alimentaires typiques, devient vite la destination préférée des citadins à l'approche de l'année lunaire. Des chansons et des airs traditionnels résonnent dans les grands magasins, qui, pour la saison, bradent leurs articles afin d'attirer une foule enrichie de la prime traditionnelle qui est versée à ce moment et désireuse de faire ses emplettes de Nouvel An.

Les jours précédant le Nouvel An chinois, ceux qui vivent loin de leurs parents se préparent à retourner dans leur famille. Afin d'éviter les embouteillages monstrueux sur la route, certains partent un jour plus tôt. Ceux qui empruntent un moyen de transport public, dorment dans les halls des aéroports, des gares ferroviaires ou routières pour être sûrs d'obtenir leurs réservations à la date voulue. Les tickets s'arrachent dès leur mise en vente et tout sera complet. Peu importe l'épuisement de ce périple, les inconvénients sont vite oubliés dès que la famille est réunie autour de la grande table de Nouvel An pour partager un repas savoureux et copieux, le plus important de l'année. Quoiqu'il advienne, les retrouvailles familiales seront toujours au coeur de la fête du Nouvel An chinois.



















Wednesday, October 18, 2006



VALENTINO, maison fondée en 1959

1959 Après des cours de stylisme à l'Ecole de la Chambre Syndicale, puis un apprentissage chez Jean Dessès et Guy Laroche, Valentino Garavani inaugure son premier atelier à Rome

1960 Il débute sa collaboration avec Giancarlo Giammetti, qui assurera le développement commercial de la Maison Valentino

1962 Présentation au Gotha international de la Mode et triomphe de sa première collection au Pitti de Florence

1965 Valentino est reconnu comme le porte-parole mondial de la Haute Couture Italienne

1967 Il reçoit le prix Neiman Marcus à Dallas (l'équivalent de l'Oscar dans le monde de la Mode)

1968 Consécration de Valentino avec l'énorme succès de sa "Collezione Bianca"Premiers vêtements et accessoires marqués du "V" Création de la robe de mariée de Jacqueline Kennedy pour son mariage avec Aristote Onassis

1969 Naissance de la ligne Boutique et ouverture de la première boutique Valentino à Milan

1970 Présentation des premières collections de Prêt-à-PorterOuverture des boutiques Valentino à Rome et à New York

1971 Ouverture à Rome, via Condotti de la première boutique homme

1975 Premier défilé de la Collection Prêt-à-Porter à Paris

1976 Ouverture de la boutique Valentino à Tokyo

1978 Lancement du parfum Valentino lors d'une soirée de Gala à Paris, au Théâtre des Champs Elysées

1982 Publication du livre "Valentino", éditeur Franco Maria RicciPrésentation en Septembre de la collection Automne/Hiver au Metropolitan Museum de New York

1984 Valentino fête ses 25 ans d'activité et reçoit une récompense officielle du Ministre de l'Industrie Italienne

1985 Valentino reçoit du Président de la République Italienne la décoration de Grand'Ufficiale dell'Ordine al Merito

1986 Valentino reçoit du Président de la République Italienne la plus haute décoration Italienne : Cavaliere di Gran Croce

1989 Premier défilé de la collection Valentino Couture à Paris

1990 Valentino et Giancarlo Giammetti fondent L.I.F.E (initiales en italien pour "Combattre, Informer, Former, Enseigner"), une association oeuvrant pour la lutte contre le sidaL'Accademia Valentino est ouverte officiellement au publicExposition "L'Art de Cartier" à l'Accademia ValentinoParution du livre "Valentino : Trent'anni di Magia", Leonardo Editore

1991 Célébration des trente ans d'activité de Valentino sous le titre "Valentino : Trente Ans de Magie" : une exposition au musée du Capitole est organisé en son honneur par le Maire de Rome, tandis que l'Accademia Valentino présente une rétrospective de ses créationsCréation du parfum Vendetta, femme et homme

1992 Accademia Valentino : exposition "La seduzione da Boucher a Warhol"L'exposition "Valentino : Trente Ans de Magie" est invitée à New York à l'occasion des 500 ans de la découverte de l'AmériqueValentino est invité par le gouvernement chinois à défiler à Pékin

1994 Présentation des premiers costumes de scène de Valentino au Eisenhower Theatre de Washington, créés pour l'opéra "The Dream of Valentino"

1995 Florence fête le retour de Valentino avec un défilé présenté à la Stazione Leopolda, presque trente ans après celui du Palais Pitti

1996 Valentino est nommé Cavaliere del Lavoro

1998 Rachat de la Maison Valentino par le groupe H.d.P
(Holding di Partecipazioni Industriali), groupe côté en bourse dont le but est de créér le premier pôle de luxe italien

Tuesday, October 17, 2006

Plumeria rubra Frangipanier

Famille Apocynaceae
Aspect Arbre d'environ 10 m de haut, souvent noueux avec des branches courtes et épaisses et des rameaux charnus lactescents présentant de grandes cicatrices foliaires.

Feuilles : Alternées, pouvant atteindre 30 cm de longueur, linéaires, lancéolées, la surface vert foncé brillant et le revers garni d'un duvet tomenteux, nettement pétiolées. Chute des feuilles au début de la période de sécheresse.

Fleurs : Fleurs d'environ 2,5 cm de large, quintuplées, au fort parfum agréable, avec corolle patelliforme. De couleur rouge, rose, pourpre, blanche ou jaune .Terminales en houppes. Floraison principale au début de la saison des pluies, fleurs isolées pendant toute l'année.

Fruits : Follicules coriaces, presque cylindriques, étroits et pouvant atteindre 25 cm de longueur.

Habitat : A l'origine dans les îles des Indes occidentales. Aujourd'hui répandus dans l'ensemble des Tropiques et principalement en Extrême Orient où ils sont fréquemment plantés près des temples et dans les cimetières.

Généralités - Parmi les 7 espèces que compte le genre, répandues des îles des Indes occidentales jusqu'au nord de l'Amérique du Sud, P. alba avec ses fleurs blanches est un arbre à fleurs de grand intérêt. Le frangipanier fait partie des plus beaux arbres tropicaux à fleurs du continent américain ; c'est, en outre, une plante parfumée et médicinale. En Asie Orientale il a la réputation d'être immortel car en raconte qu'il continue à donner des fleurs et des feuilles alors même qu'il est arraché. Son nom vient d'une légende au XII, siècle l'italien Frangipani fabriqua un

parfum apprécié : quatre siècles plus tard des voyageurs européens découvrirent aux Caraïbes cet arbre au parfum similaire.

Le nom scientifique du genre est dédié au botaniste Charles Plumier

(1646-1704).

Monday, October 02, 2006


Plus importante manifestation de la Côte d'Azur en hiver, pour sa 123e édition,
le Carnaval de Nice sera «Roi de la très grande mêlée», du 16 février au 4 mars.
Le thème illustre l’année 2007 qui verra la Coupe du monde de rugby mettre la France à l’heure de l’ovalie... la projection de cette gigantesque mêlée sportive gagnera le terrain politique en France où 2007 sera aussi terre d’élections et d’enjeu politique et, par-delà, inclus toutes les grandes luttes de la planète dans le respect de la dérision, reine d’un carnaval.
La Promenade des Anglais en bord de mer sera le théâtre des batailles de fleurs et corsi carnavalesques avec leur cortège d’innovations…, d’énergie, de vie, suivi d’un tour du monde des carnavals en musique qui se déclinera à l’infini…
Du 16 février au 4 mars, la période de Carnaval, outre ses festivités, offre une merveilleuse opportunité de découvrir Nice en hiver : la douceur du climat, la luminosité du ciel et l’art de vivre de la Côte d’Azur. Sites naturels, vie culturelle et artistique foisonnante, haut lieu de la gastronomie révèlent une palette riche d’émotions.


Origines et Traditions
L'étymologie du mot " Carnaval " la plus communément retenue est "carne levare ", " enlève la chair ". Dès le Moyen Âge, les Niçois, avant de jeûner pendant quarante jours selon la tradition c
atholique du Carême, profitaient d'une cuisine grasse, riche et copieuse.Pour mieux fêter cette période enjouée, tous les débordements furent autorisés. Il était alors de mise de se moquer de tout et de tous aux dépens de chacun, cachés derrière des masques, protégés par des déguisements, et ce jusqu 'au Mardi-Gras.
La première mention retrouvée des réjouissances carnavalesques niçoises remonte à 1294, lorsque Charles d'Anjou, Comte de Provence, signale qu'il a passé à Nice "les jours joyeux de Carnaval ".
Jusqu'au XVIIIe siècle, les festivités carnavalesques étaient ponctuées de bals masqués et de farandoles effrénées dans l'actuelle Vieille Ville. Les excès ont rapidement été contrôlés par les " Abbés des Fous ", chargés par le clergé de canaliser la liesse populaire.
Sous l'influence du Carnaval de Venise, un Carnaval de salon et les "Veglioni " -bals masqués privés- se développent au cours du XVIIIe siècle, au détriment des distractions de rue.
Les fêtes de Carnaval furent interrompues lors de graves événements politiques et militaires qui ont marqué l'Histoire comme durant la Révolution Française, puis le 1er Empire.
En 1830, un premier cortège fut organisé en l'honneur de Charles-Félix et de Marie-Chris
tine, souverains du Royaume de Piémont-Sardaigne. La trentaine d'équipages défilant pour le roi et la reine annonçait le futur déroulement du Carnaval.
LES DÉBUTS DU CARNAVAL " MODERNE "...
Jusqu'en 1872, la fête battit son plein dans les rues de Nice, au gré des inspirations de chacun : la foule déguisée se bombardait de confetti de plâtre, de farine, d'oeufs.
Mais en 1873, le Niçois Andriot SAËTONE prit l'initiative de fonder le " Comité des Fêtes " qui, sous le patronage de la municipalité, fut chargé d'organiser et donner de l'ampleur au Carnaval de Nice.
Ainsi, le 23 février 1873, Carnaval 1er entra dans la ville. Le Carnaval moderne était né, auquel Alexis MOSSA puis son fils Gustav-Adolf appor
tèrent, jusqu'en 1971, un étonnant particularisme, grotesque et fabuleux, en réalisant les maquettes des chars les plus spectaculaires qui aient défilé à Nice.
Le 14 février 1882, Sa Majesté " Triboulet " fit une entrée triomphale dans la Cité : le
modeste pantin de paille et de chiffons, jusque là spectateur immobile sur la place de la Préfecture, participait pour la première fois au cortège, trônant sur le " Char royal " identique à ceux d'aujourd'hui.
Les première et seconde guerres mondiales ont empêché Carnaval de régner durant plusieurs années. En 1991, la Guerre du Golfe l'oblige à renoncer également.

Le Corso Carnavalesque
En ouverture du Carnaval, Sa Majesté le Roi arrive en grandes pompes dans un tintamarre assourdissant. Le règne éphémère est ainsi annoncé et toutes les folies seront permises, l'originalité et l'exubérance seront de rigueur.Le Corso Carnavalesque se compose
d'une vingtaine de chars et d'environ 300 "grosses têtes", défilé bigarré aux couleurs éclatantes auquel se mêlent les arts de rue et groupes musicaux venus du monde entier.
Au dernier soir, selon la tradition, Sa Majesté Carnaval défile seule, escortée de ses bourreaux, avant d'être brûlée sur un bûcher installé en mer ou sur la grève.
LES CONFETTI...
Il est impossible d'envisager un Carnaval sans confetti. Dès 1830, les " Coriandoli ", graines enrobés de sucre, sont utilisés comme projectiles lors des festivités. Les sucreries ont rapidement été remplacées par les ?ufs remplis de suie ou de farine, des haricots ou de pois chiches, jusqu'à l'apparition des batailles de confetti en plâtre.
En 1955, le papier remplace le plâtre, devenu dangereux. Ces petits ronds légers et multicolores -15 tonnes chaque année- sont devenus au fil du temps les acteurs inévitables d'un Carnaval réussi. Depuis quelque temps, ils sont accompagnés de " bombes à spaghetti ", 50.000 par édition, véritables toiles d'araignée multicolores tissées sur chaque corso.

Les Batailles de Fleurs
En bord de mer, sur la Promenade des Anglais, la première Bataille de Fleurs a été organisée en 1876. Rapidement, les timides échanges de bouquets entre les équipages décorés des ric
hes hivernants se sont transformés pour devenir un spectacle prestigieux et intégrer le Carnaval.Aujourd'hui, la Bataille de Fleurs est un véritable corso composé d'une vingtaine de chars tous habillés de fleurs fraîches. Quatre à cinq mille tiges sont nécessaires pour couvrir ces chars de 7 mètres de long sur 2 de large et 6 de haut. Leur conception et leur élaboration représentent un travail méticuleux, chaque fleur étant piquée pour composer une mosaïque parfumée des plus ravissantes.Les fleuristes, réunis au sein de " L'Amicale des Réalisateurs de Batailles de Fleurs de la Ville de Nice ", réalisent, pour chaque manifestation, des prouesses d'imagination, de goût, de dextérité et... de rapidité. En effet, les fleurs arrivent et sont réparties dans l'atelier le mardi ou vendredi matin, ensuite, commence une véritable course contre la montre afin que tous les chars soient prêts le lendemain matin.Ces artisans-artistes se fournissent, pour 90 % des fleurs utilisées, auprès des producteurs locaux. Les plants de tokyos, gerberas, marguerites, iris, roses, ?illets, glaïeuls et autres fleurs sont mis en terre dès le mois de novembre pour que la récolte soit disponible en temps voulu. Le mimosa, symbole de Nice, occupe bien évidemment une place privilégiée au c?ur de ces batailles.De charmants mannequins hommes et femmes, vêtus de somptueux costumes et de coiffes extravagantes créés pour l'occasion, lancent en souriant des milliers de fleurs aux spectateurs installés dans les tribunes et au long de la Promenade des Anglais.Les fastes d'un tel corso, d'inspiration typiquement niçoise, ont séduit les États-Unis, le Québec, l'Angleterre, Tahiti et nos voisins italiens. Nice exporte dans le monde entier ce savoir-faire de l'élégance, de la beauté et du charme que sont les Batailles des Fleurs.