
Plus importante manifestation de la Côte d'Azur en hiver, pour sa 123e édition,
le Carnaval de Nice sera «Roi de la très grande mêlée», du 16 février au 4 mars.
Le thème illustre l’année 2007 qui verra la Coupe du monde de rugby mettre la France à l’heure de l’ovalie... la projection de cette gigantesque mêlée sportive gagnera le terrain politique en France où 2007 sera aussi terre d’élections et d’enjeu politique et, par-delà, inclus toutes les grandes luttes de la planète dans le respect de la dérision, reine d’un carnaval.
La Promenade des Anglais en bord de mer sera le théâtre des batailles de fleurs et corsi carnavalesques avec leur cortège d’innovations…, d’énergie, de vie, suivi d’un tour du monde des carnavals en musique qui se déclinera à l’infini…
Du 16 février au 4 mars, la période de Carnaval, outre ses festivités, offre une merveilleuse opportunité de découvrir Nice en hiver : la douceur du climat, la luminosité du ciel et l’art de vivre de la Côte d’Azur. Sites naturels, vie culturelle et artistique foisonnante, haut lieu de la gastronomie révèlent une palette riche d’émotions.

Origines et Traditions
L'étymologie du mot " Carnaval " la plus communément retenue est "carne levare ", " enlève la chair ". Dès le Moyen Âge, les Niçois, avant de jeûner pendant quarante jours selon la tradition c
atholique du Carême, profitaient d'une cuisine grasse, riche et copieuse.Pour mieux fêter cette période enjouée, tous les débordemen
ts furent autorisés. Il était alors de mise de se moquer de tout et de tous aux dépens de chacun, cachés derrière des masques, protégés par des déguisements, et ce jusqu 'au Mardi-Gras.
La première mention retrouvée des réjouissances carnavalesques niçoises remonte à 1294, lorsque Charles d'Anjou, Comte de Provence, signale qu'il a passé à Nice "les jours joyeux de Carnaval ".
Jusqu
'au XVIIIe siècle, les festivités carnavalesques étaient ponctuées de bals masqués et de farandoles effrénées dans l'actuelle Vieille Ville. Les excès ont rapidement été contrôlés par les " Abbés des Fous ", chargés par le clergé de canaliser la liesse populaire.
Sous l'influence du Carnaval de Venise, un Carnaval de salon et les "Veglioni " -bals masqués privés- se développent au cours du XVIIIe siècle, au détriment des distractions de rue.
Les fêtes de Carnaval furent interrompues lors de graves événements politiques et militaires qui ont marqué l'Histoire comme durant la Révolution Française, puis le 1er Empire.
En 1830, un premier cortège fut organisé en l'honneur de Charles-Félix et de Marie-Chris
tine, souverains du Royaume de Piémont-Sardaigne. La trentaine d'équipages défilant pour le roi et la reine annonçait le futur déroulement du Carnaval.
LES DÉBUTS DU CARNAVAL " MODERNE "...
Jusqu'en 1872, la fête battit son plein dans les rues de Nice, au gré des inspirations de chacun : la foule déguisée se bombardait de confetti de plâtre, de farine, d'oeufs.
Mais en 1873, le Niçois Andriot SAËTONE prit l'initiative de fonder le " Comité des Fêtes " qui, sous le
patronage de la municipalité, fut chargé d'organiser et donner de l'ampleur au Carnaval de Nice.
Ainsi, le 23 février 1873, Carnaval 1er entra dans la ville. Le Carnaval moderne était né, auquel Alexis MOSSA puis son fils Gustav-Adolf apportèrent, jusqu'en 1971, un étonnant particularisme, grotesque et fabuleux, en réalisant les maquettes des chars les plus spectaculaires qui aient défilé à Nice.
Le 14 février 1882, Sa Majesté " Triboulet " fit une entrée triomphale dans la Cité : le modeste pantin de paille et de chiffons, jusque là spectateur immobile sur la place de la Préfecture, participait pour la première fois au cortège, trônant sur le " Char royal " identique à ceux d'aujourd'hui.
Les première et seconde guerres mondiales ont empêché Carnaval de régner durant plusieurs années. En 1991, la Guerre du Golfe l'oblige à renoncer également.
Le thème illustre l’année 2007 qui verra la Coupe du monde de rugby mettre la France à l’heure de l’ovalie... la projection de cette gigantesque mêlée sportive gagnera le terrain politique en France où 2007 sera aussi terre d’élections et d’enjeu politique et, par-delà, inclus toutes les grandes luttes de la planète dans le respect de la dérision, reine d’un carnaval.
La Promenade des Anglais en bord de mer sera le théâtre des batailles de fleurs et corsi carnavalesques avec leur cortège d’innovations…, d’énergie, de vie, suivi d’un tour du monde des carnavals en musique qui se déclinera à l’infini…
Du 16 février au 4 mars, la période de Carnaval, outre ses festivités, offre une merveilleuse opportunité de découvrir Nice en hiver : la douceur du climat, la luminosité du ciel et l’art de vivre de la Côte d’Azur. Sites naturels, vie culturelle et artistique foisonnante, haut lieu de la gastronomie révèlent une palette riche d’émotions.

Origines et Traditions
L'étymologie du mot " Carnaval " la plus communément retenue est "carne levare ", " enlève la chair ". Dès le Moyen Âge, les Niçois, avant de jeûner pendant quarante jours selon la tradition c


La première mention retrouvée des réjouissances carnavalesques niçoises remonte à 1294, lorsque Charles d'Anjou, Comte de Provence, signale qu'il a passé à Nice "les jours joyeux de Carnaval ".
Jusqu

Sous l'influence du Carnaval de Venise, un Carnaval de salon et les "Veglioni " -bals masqués privés- se développent au cours du XVIIIe siècle, au détriment des distractions de rue.
Les fêtes de Carnaval furent interrompues lors de graves événements politiques et militaires qui ont marqué l'Histoire comme durant la Révolution Française, puis le 1er Empire.
En 1830, un premier cortège fut organisé en l'honneur de Charles-Félix et de Marie-Chris

LES DÉBUTS DU CARNAVAL " MODERNE "...
Jusqu'en 1872, la fête battit son plein dans les rues de Nice, au gré des inspirations de chacun : la foule déguisée se bombardait de confetti de plâtre, de farine, d'oeufs.
Mais en 1873, le Niçois Andriot SAËTONE prit l'initiative de fonder le " Comité des Fêtes " qui, sous le

Ainsi, le 23 février 1873, Carnaval 1er entra dans la ville. Le Carnaval moderne était né, auquel Alexis MOSSA puis son fils Gustav-Adolf apportèrent, jusqu'en 1971, un étonnant particularisme, grotesque et fabuleux, en réalisant les maquettes des chars les plus spectaculaires qui aient défilé à Nice.
Le 14 février 1882, Sa Majesté " Triboulet " fit une entrée triomphale dans la Cité : le modeste pantin de paille et de chiffons, jusque là spectateur immobile sur la place de la Préfecture, participait pour la première fois au cortège, trônant sur le " Char royal " identique à ceux d'aujourd'hui.
Les première et seconde guerres mondiales ont empêché Carnaval de régner durant plusieurs années. En 1991, la Guerre du Golfe l'oblige à renoncer également.
Le Corso Carnavalesque 
En ouverture du Carnaval, Sa Majesté le Roi arrive en grandes pompes dans un tintamarre assourdissant. Le règne éphémère est ainsi annoncé et toutes les folies seront permises, l'originalité et l'exubérance seront de rigueur.Le Corso Carnavalesque se compose d'une vingtaine de chars et d'environ 300 "grosses têtes", défilé bigarré aux couleurs éclatantes auquel se mêlent les arts de rue et groupes musicaux venus du monde entier.
Au dernier soir, selon la tradition, Sa Majesté Carnaval défile seule, escortée de ses bourreaux, avant d'être brûlée sur un bûcher installé en mer ou sur la grève.
LES CONFETTI...
Il est impossible d'envisager un Carnaval sans confetti. Dès 1830, les "
Coriandoli ", graines enrobés de sucre, sont utilisés comme projectiles lors des festivités. Les sucreries ont rapidement été remplacées par les ?ufs remplis de suie ou de farine, des haricots ou de pois chiches, jusqu'à l'apparition des batailles de confetti en plâtre.
En 1955, le papier remplace le plâtre, devenu dangereux. Ces petits ronds légers et multicolores -15 tonnes chaque année- sont devenus au fil du temps les acteurs inévitables d'un Carnaval réussi. Depuis quelque temps, ils sont accompagnés de " bombes à spaghetti ", 50.000 par édition, véritables toiles d'araignée multicolores tissées sur chaque corso.
Les
Batailles de Fleurs
En bord de mer, sur la Promenade des Anglais, la première Bataille de Fleurs a été organisée en 1876. Rapidement, les timides échanges de bouquets entre les équipages décorés des ric
hes hivernants se sont transformés pour devenir un spectacle prestigieux et intégrer le Carnaval.Aujourd'hui, la Bataille de Fleurs est un véritable corso composé d'une vingtaine de chars tous habillés de fleurs fraîches. Quatre à cinq mille tiges sont nécessaires pour couvrir ces chars de 7 mètres de long sur 2 de large et 6 de haut. Leur conception et
leur élaboration représentent un travail méticuleux, chaque fleur étant piquée pour composer une mosaïque parfumée des plus ravissantes.Les fleuristes, réunis au sein de " L'Amicale des Réalisateurs de Batailles de Fleurs de la Ville de Nice ", réalisent, pour chaque manifestation, des prouesses d'imagination, de goût, de dextérité et... de rapidité. En effet, les fleurs arrivent et sont réparties dans l'atelier le mardi ou vendredi matin, ensuite, commence une véritable course contre la montre afin que tous les chars soient prêts le lendemain matin.Ces artisans-artistes se fournissent, pour 90 % des fleurs utilisées, auprès des producteurs locaux. Les plants de tokyos, gerberas, marguerites, iris, roses, ?illets, glaïeuls et autres fleurs sont mis en terre dès le mois de novembre pour que la récolte soit disponible en temps voulu. Le mimosa, symbole de Nice, occupe bien évidemment une place privilégiée au c?ur de ces batailles.De charmants
mannequins hommes et femmes, vêtus de somptueux costumes et de coiffes extravagantes créés pour l'occasion, lancent en souriant des milliers de fleurs aux spectateurs installés dans les tribunes et au long de la Promenade des Anglais.Les fastes d'un tel corso, d'inspiration typiquement niçoise, ont séduit les États-Unis, le Québec, l'Angleterre, Tahiti et nos voisins italiens. Nice exporte dans le monde entier ce savoir-faire de l'élégance, de la beauté et du charme que sont les Batailles des Fleurs.

En ouverture du Carnaval, Sa Majesté le Roi arrive en grandes pompes dans un tintamarre assourdissant. Le règne éphémère est ainsi annoncé et toutes les folies seront permises, l'originalité et l'exubérance seront de rigueur.Le Corso Carnavalesque se compose d'une vingtaine de chars et d'environ 300 "grosses têtes", défilé bigarré aux couleurs éclatantes auquel se mêlent les arts de rue et groupes musicaux venus du monde entier.
Au dernier soir, selon la tradition, Sa Majesté Carnaval défile seule, escortée de ses bourreaux, avant d'être brûlée sur un bûcher installé en mer ou sur la grève.
LES CONFETTI...
Il est impossible d'envisager un Carnaval sans confetti. Dès 1830, les "

En 1955, le papier remplace le plâtre, devenu dangereux. Ces petits ronds légers et multicolores -15 tonnes chaque année- sont devenus au fil du temps les acteurs inévitables d'un Carnaval réussi. Depuis quelque temps, ils sont accompagnés de " bombes à spaghetti ", 50.000 par édition, véritables toiles d'araignée multicolores tissées sur chaque corso.
Les

En bord de mer, sur la Promenade des Anglais, la première Bataille de Fleurs a été organisée en 1876. Rapidement, les timides échanges de bouquets entre les équipages décorés des ric



1 Comments:
At 2:27 AM,
sirilovelove said…
พื้นหลังน่ารักจังเลย ตัวเอง
คิดถึ๊ง คิดถึง
ไม่ได้เจอกันตั้งนาน
กินเยอะๆนะ
......*oum*oum*oum*.....
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