strawberry

Tuesday, February 27, 2007

Le Comté



Origine du fromage
Le Comté est un fromage au lait cru à pâte pressée cuite. Son aire de production s'étend sur le Jura, le Doubs et l'Ain.
Le Comté ne peut pas être produit en dehors du La vache Montbéliarde est la seule race reconnue pour la production du lait à Comté.

Son alimentation est essentiellement des flores des prairies jurassiennes
(les aliments fermentés - ensilage - sont proscrits).
Le lait cru est collecté dans les 190 petites fromageries de village appelées les "fruitières".


L'affinage


L'affinage est la période au cours de laquelle, la pâte et le goût de la meule vont peu à peu se transformer pour donner naissance au Comté.

Au terme d'un séjour en cave (de 4 mois mimimum à 18, voire 24 mois), le Comté reçoit des soins presque quotidiens des maîtres affineurs et toute l'attention du chef de cave.

Durant cette période de vieillissement, la flore naturelle du terroir jurassien présente dans le fromage, enrichit toute la palette d'arômes du Comté.

A la fin de la période d'affinage,
on dit que le fromage est arrivé à maturité : il possède toutes ses qualités gustatives.
Le Comté est alors prêt à être consommé.


Une bande à clochettes vertes


Le Comté se présente en grandes meules de 40 à 70 cm de diamètre.
Il faut environ 450 litres de lait pour produire une meule de Comté de 40 kg.

Avant d'être expédié chez les distributeurs, chaque meule est notée sur 20 par le chef de tri,
qui prend en compte le goût mais aussi l'aspect. Au delà de 15,
une bande à clochettes vertes est apposée sur le talon du fromage,

ce qui le qualifie "d'extra".

Entre 12 et 15, qui peut sanctionner un petit défaut d'aspect pour un fromage d'ailleurs excellent, la meule reçoit une bande brune, la désignant comme "Comté".

Toutes les meules dont la note est inférieure à 12 sont retirées des lots comté pour finir en fromages fondus.





Friday, February 23, 2007

Dans l'Antiquité, Grecs et Romains prisent le lait de brebis
et de chèvre, sans négliger lelait d'ânesse.
Ils apprécient particulièrement le colostrum, premier lait de la chèvre après la naissance du chevreau, très épais.

Le lait entre dans la composition de nombreuses recettes,
notamment celles d'Apicius : omelette au lait (oeufs battus avec
lait et huile, cuits à la poêle et assaisonnés de miel et de poivre).


Celui-ci préconise aussi de faire dessaler les viandes dans un
mélange de lait et d'eau miellée.

Les Gaulois possèdent des troupeaux de vaches dont ils boivent le lait.
Ils l'utilisent dans les bouillies, essentiel de leuralimentation,
et le goûtent mélangé de sang. Ils apprécient également les laits fermentés.

Chez eux, grâce aux invasions barbares, de nouvelles races debovins apparaissent, dont larace normande.


Puis, à travers les siècles, la race bovine devient la principale productrice de lait.
Cependant, le lait, privilège des paysans, reste un produit rare et cher dans les villes, on ne sait pas le conserver plus d'une journée.


Au XXe siècle, le développement de la prophylaxie, joint à la sélection de plus en plus scientifique des espèces les plus performantes ont apporté des progrès considérables


dans le rendement laitier. Aux Etats-Unis, il s'élève en 2004 à presque 8.599 kg par vache
et par an. Suivi par la vache canadienne (7.584 kg par an) ; puis européenne
(rendement moyen dans l'UE à 25 : 5.874 kg par an) et française (5.930 kg par an).
En Afrique, une vache laitière produit en moyenne 461 kg chaque année.

Aujourd'hui, en 2004, on dénombre environ 238,7 millions de vaches laitières dans le monde, dont 85,1 millions en Asie (avec 38,6 millions en Inde), 46,1 millions en Afrique, 35,2 millions
en Amérique du Sud, 14,6 millions en Ukraine et Russie, 24,0 dans l'U.E à 25, 21,0 millions
en Amérique du Nord et 6,0 millions en Océanie.
Avec 523 millions de tonnes sur 622 millions de tonnes de laits en 2004, la production de lait
de vache domine nettement celle des autres espèces : 76,5 millions de tonnes pour le lait de bufflonne, 12,5 millions pour le lait de chèvre, 8,5 millions pour le lait de brebis.

En 2004, la France a collecté 22,2 milliards de litres de lait de vache, 412 millions de litres
de lait de chèvre et 250 millions de litres de lait de brebis.Produit de la vie,
le lait continue ainsi de se tailler une place de choix dans notre société moderne.

Voire, grâce à l'étonnante variété de ses produits dérivés,
une place primordiale.







Thursday, February 22, 2007


Chien de concours, de travail, de chasse, de compagnie....
Comment choisir la race qui convient le mieux à votre mode de vie ?
Où trouver votre chiot ?Comment ensuite bien l'accueillir,
l'intégrer à votre environnement familial, le nourrir, l'éduquer, veiller à sa santé ?
Quelles activités allez-vous partager avec lui ?


Autant de questions auxquelles nous allons essayer d'apporter réponse,
au travers de nos différentes rubriques...



L'alimentation doit être adaptée
aux besoins spécifiques du chiot ou de l'adulte.
Une alimentation saine et équilibrée assure au chiot une croissance harmonieuse et
contribue au bien-être, à la forme et à la longévité du chien.

Wednesday, February 21, 2007



L'entrée du parfum dans la vie des Français


Au début du Moyen-Age, les Arabes font faire un grand bond en avant à l’art du parfum, ce qui leur permet de devenir, pour plusieurs siècles, les maîtres de la parfumerie : ils inventent la technique de la distillation, introduisent la culture des plantes à grande échelle et trouvent de nouvelles substances odorantes, comme le musc. Mais en Europe, particulièrement en France, la montée du christianisme s’accompagne de la régression de l’utilisation des parfums et des cosmétiques, et ce jusqu’aux croisades (1096-1291) : en effet, les croisés reviennent d’Orient avec dans leurs bagages des huiles, des potions et des peaux parfumées, introduisant ainsi dans toute l’Europe un véritable engouement pour les parfums, provoquant du même coup des tensions commerciales : en 1190, le privilège du commerce des parfums est attribué aux gantiers, enviés par les merciers, ce qui provoque de nombreuses querelles ; en 1594, un édit interdit aux uns comme aux autres de s’intituler parfumeurs, mais les autorise néanmoins à parfumer leurs marchandises ; vingt ans plus tard, les gantiers reconquièrent le droit de s’appeler " parfumeurs ", à condition de ne vendre que des produits de leur fabrication.




Le parfum est alors utilisé sous toutes ses formes : poudres, lotions, mais surtout pommes d’ambre, contenant une substance aromatique très coûteuse, remplacées peu à peu, pour des raisons économiques, par les pommes aromatiques. Les parfums sont réputés pour leurs vertus purificatrices : alors que la puanteur est supposée transporter avec elle les miasmes vecteurs de maladies, on lutte contre elle grâce aux parfums d’ambiance et autres fumigations ; le parfum, en s’infiltrant dans tout le corps, est sensé guérir toutes les maladies (y compris les tumeurs). Mais il est aussi un outil de séduction : les femmes n’hésitent pas à glisser dans leurs vêtements des sachets pleins de poudre d’Iris.




Ce sont les eaux aromatiques qui suscitent l’engouement : l’eau de rose, avec laquelle on se rince les doigts avant le festin, l’eau de menthe, l’eau de laurier, l’eau de fleur d’oranger, venue d’Espagne au XIV° siècle. Au XIV° siècle toujours, naissent les premiers parfums composés, comme par exemple l’eau de Hongrie (fleur d’oranger, esprit de rose, extraits de menthe, de citron et de romarin). Au milieu du XV° siècle sont créées les célèbres savonneries de Marseille, qui connaîtront un grand succès au XVII° siècle.




Les parfums sont conservés dans des flacons de métal émaillé, mais aussi parfois dans de somptueux flacons provenant essentiellement de Venise et de Bohême.




La Renaissance constitue une époque transitoire importante dans l’histoire du parfum qui continue à prendre une place importante dans les moeurs, notamment grâce à Catherine de Médicis qui lance vraiment la mode du parfum à Paris. Des progrès techniques importants sont faits, notamment dans le domaine de la chimie qui permet d’améliorer la distillation et la qualité des essences, permettant ainsi le début de l’essor de la parfumerie européenne ; la ville de Grasse assoit sa renommée sur les gants de cuir parfumés, alors très en vogue, et développe une industrie qui lui offre le titre de " Capitale mondiale du parfum ", quelle conserve de nos jours.

Grasse-France


La tendance se poursuit au XVII° siècle, notamment à la Cours ; après une mode des senteurs fortes et capiteuses, la fin du siècle voit le retour de senteurs naturelles et champêtres, comme les eaux de bouquets floraux : eau de mille fleurs, Eau divine... Mais surtout eau de Cologne, née à la fin du siècle, très réputée pour ses vertus thérapeutiques ; cet engouement ne faiblira pas : Napoléon, plus d’un siècle après, en utilise chaque jour une bouteille en frictions.




La mise au point du cristal de plomb en Angleterre stimule la production verrière en Europe, et permet la création de somptueux flacons en cristal enserrés dans des montures en or, prenant place dans des caves à parfum en galuchat, en bois ou en cuir. Ces pièces sont, bien sûr, très prisées des collectionneurs.






Saturday, February 17, 2007










Zenitude

Ref. 921722 (Petit)




Sous son air innocent, ce chocolat délicat et troublant

va vous plonger dans les émois d’une nouvelle

relation amoureuse.

Gorgé d' une ganache au cacao pur Venezuela et à

l’infusion de vingt plantes aux vertus apaisantes, il

laisse en bouche un sillage légèrement stimulant

grâce à une pointe de malt (enrobage noir).

Accompagné de tendres chocolats au cœur Zenitude

et zeste de pamplemousse (enrobage lait) et

Zenitude et mandarine rouge (enrobage blanc), ce

ballotin aux mille pouvoirs vous rendra inoubliable à


ses yeux...